• De loin, cette jolie fontaine de Clermont-Ferrant ne semble rien avoir d'extraordinnaire.P1040038

     

    Il s'agit de la Fontaine d'Amboise qui se situe non loin de la cathédrale.

    C'est une oeuvre de la Renaissance érigée en 1515 par l'évêque de la ville. 

     

    Mais si on s'approche un peu, on découvre d'étonnants petits personnages qui n'ont rien à envier à leur copain bruxellois:

     Un drôle de petit bonhomme juché sur une étrange bête:

    P1040018

     Et surtout une petite dame qui relève ses jupes sans aucune pudeur:

    P1040035 ...et qui a l'air d'y prendre un plaisir infini!

    Etonnant, non?


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    Cou de l'oie

    Manzat. Puy-de-Dôme. (63)

     

    Selon un habitant du village, il s'agit d'un jeu très ancien.

    Aucun rapport avec le jeu de l'oie de notre enfance! celui-là est un peu plus sanglant!

     

    Le jeu du "Cou de l'oie" puise ses origines dans les fêtes païennes du Moyen-Age au cours desquelles il était courant de sacrifier un animal.

    Il réapparait, semble-t-il, à Arfeuilles dans l'Allier en 1789. On dit qu'un cavalier venant annoncer l'abolition des privilèges arriva au bourg un 15 août dans une ferme où les paysans venaient de tuer une oie pour célébrer la fête patronale.

    Dans l'euphorie qui suivit l'annonce, le cavalier fit suspendre l'oie par les pattes et lui coupa le cou d'un coup de sabre depuis son cheval lancé au galop. Le cavalier participa à la fête et promit de recommencer son exploit tous les ans.

     

    Ce jeu équestre encore pratiqué à Arfeuilles le jour de la fête patronale, consiste, pour cinq cavaliers armés de sabres et montés sur cinq chevaux de trait de même force, à tenter chacun leur tour, de couper le cou d'une oie morte soigneusement préparée et suspendue par les pattes, et ce lancés au galop!

    COU DE L OIE PB2-851e7

     

    Une autre version  nommée "Tir à l'oie" veut que la bête soit suspendue par le cou à une branche d'arbre. Le joueur, armé d'un long couteau ou d'un sabre, devait trancher d'un seul mouvement du bras le cou du volatile. On lui bandait au préalable les yeux et on le tournait plusieurs fois sur lui-même avant de le placer en direction de la cible. Il devait alors avancer (environ de 5 mètres) puis battre l'air de son couteau pour rencontrer le cou de sa victime et le sectionner. Si l'essai était concluant, l'oie se retrouvait au sol et le bon "tireur" emportait son dû.


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  • Voilà ce que Capucyne (link) vient de m'envoyer:

    Rompe-cul

     

    Rompe-cul2

    Commune de Sault. Vaucluse (84)

     

    Après, "Rompecul" à Grimaud (83), "Rompicuou" à Bormes-les-Mimosas (83) et "CasseCou" à Saint-Paul-de-Vence (06), cela confirme que dans le sud de la France, on a toutes les chances de se...

    Casser la... gueule!  (un peu vulgaire!)

    Casser la... figure!  (un peu familier!)

    ou plutôt 

    Casser la...margoulette!  

    (tellement plus réjouissant...même si c'est aussi douloureux!)


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  • A voir ces noms de rues, on pourrait penser que les habitants de Clermont-Ferrant souffrent de surcharge pondérale!  

     

    P1040021  P1040027

      P1040023  P1040024

     Clermont-Ferrant. Puy-de-Dôme (63)

     

    C'est sûrement vrai pour certains d'entre eux, mais les "gras" en question font simplement référence aux marches (degrés) qui montaient jadis vers la cathédrale. 

     

    La cathédrale en question a été édifiée en "pierre de lave" de Volvic.

    On nous explique partout que c'est à cette pierre qu'elle doit sont incroyable couleur noire.Clermont-Ferrand 16349 Cathedrale-de-Clermont-Ferrand

     

    Après avoir visité le Musée de la Pierre à Volvic et constaté qu'elle était d'un joli gris clair P1040030on se demande si la cathédrale n'aurait quand même pas besoin d'un bon ravalement!!!

     

     


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  • P1030905

    Binic. Côtes d' Armor (27)

     

    D'après un habitant de Binic, rencontré au bas de la côte, ce nom viendrait de la présence, jadis, de plusieurs moulins en ce lieu.

    Les souris essayaient-elles de tromper les meuniers pour leur dérober quelques grains, oubien est-ce que ce sont les meuniers qui tentaient de tromper les souris avec du blé empoisonné? On ne sait pas!

    On trouve le nom de "Trompe-Souris" dans tout le Nord-Ouest de la France, désignant des lieux-dits, des fermes, des moulins, une écluse et même de la bière!

     

    En faisant mes recherches, je suis tombée sur cet extrait de poème que je vous laisse méditer pendant que je pars quelques jours en Auvergne :

     

            "En amour, l'homme est la souris

                Pour qui toute femme est la chatte

        Le sot ne voit pas l'ongle gris

     Sous le velours de la patte"

                                             (M.Rollinat. Névroses. 1883)

     

    A bientôt


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