• fesses fanéesCommune de Haute-Rivoire. Rhône (69)

    Rémi Cuisinier, écrivain, et créateur d'un petit musée des traditions populaires dans cette rue explique son origine:

     

    "En 1950 (j’avais 9 ans), les rues du village n’avaient pas de nom officiel et pourtant :

    Dans une petite rue, qui longeait les maisons construites sur les anciens remparts, il n’y avait que des vieilles filles.

    L’une d’entre elle était repasseuse et culottière.

    Elle se prit de bec avec une bonne femme qui habitait en haut du village et l’invectiva de la sorte :

    « vous n’avez pas honte en habitant à côté de la vierge de la chapelle de Rampôt, de courater les hommes comme vous le faîtes »

    Et l’autre répliqua aussi sec :

    « vous, ça ne risque pas de vous arriver, car dans votre rue, il n’y a que des vieilles filles et en plus vous avez toutes les fesses fanées ! »

    Le secrétaire de Mairie qui avait 30ans et qui passait par là, entendit cet échange virulent et comme il aimait bien rire il colporta ce dialogue authentique.

    Les amis de Haute-Rivoire s’en emparèrent et le diffusèrent largement, tant et si bien que le 13 avril 1963, Pierre Bonte d’Europe 1, venu faire son émission « bonjour Mr le Maire », à Haute-Rivoire, enregistra l’histoire racontée par le docteur Bucher et tous les auditeurs de la France furent au courant.

    Quelques années plus tard, une personne qui acheta une maison dans la rue des fesses fanées, demanda au notaire d’inscrire sur l’acte, ce nom de rue. Voilà pourquoi en 1998 j’en remis une couche en achetant cette maison, pour en faire mon musée. En 2003 pour son ouverture, la presse titra : le musée Rémi Cuisinier est situé rue des fesses fanées, tout un poème.

    En 2005 le conseil municipal de Haute-Rivoire donna un nom aux rues et places, et à l’unanimité des membres, fut retenu le nom « rue des fesses fanées »

    Oui mais voilà une pétition de quelques habitants (es) prétextant que ce nom était mal venu pour les cartes de visites, fut remise en Mairie.

    La Municipalité ne voulant pas complètement se déjuger, appela la rue « rue courbe dite rue des fesses fanées »"

    Vous pouvez consulter le site de Rémi Cuisinier sur:
    http://remi.cuisinier.pagesperso-orange.fr


    Vivement le printemps que je puisse me remettre au jardinage pour raffermir mes fessiers!!! en attendant, gym. et rando. de rigueur! Je ne voudrais pas que certains aient idée de rebaptiser ma rue!!!

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  • Pont aux choux
    Ville de Paris. 3ème arrondissement

    Le nom de cette rue, qui était encore un chemin au XVIème siècle, provient à la fois d'un pont sur l'égout que recouvre aujourd'hui la rue de Turenne et des légumes que l'on cultivait sur les terrains que le chemin traversait.

    On imagine les odeurs!!!


    pont aux choux carte
    Cette même rue au début du XIXème siècle




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  • On vient de m'envoyer cette photo:

    Rompi cuou
    de Bormes-les-Mimosas. Var (83)

    J'avais déjà:

    100 PANA-P1000403 P1000403   Rompecul

    à Saint-Paul-de-Vence (06) et à Grimaud (83)

    C'est dangereux de se balader dans le sud-est de la France!!! Non?

    C'est Yann qui m'a envoyé "Rompi Cuou", allez voir son blog:
    http://yannamar.vefblog.net/

    Dernière minute: De l'autre côté de l'Atlantique, c'est dangereux aussi!
    Véronique-61 me signale un "Escalier Casse-Cou" dans le Vieux Québec. Pour plus d'info, allez voir le commentaire n°9, très intéressant et profitez-en pour voir son blog.

     


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  • chat qui danse

    Commune de Saint-Malo. Ille-et-Vilaine (35)

    Mais que font les souris pendant ce temps???
     
    Plus sérieusement, voilà l'explication que donne le journal Ouest-France:

    "Le 29 novembre 1693, les anglais construisent une machine infernale qu’ils veulent lancer depuis la mer sur la poudrière de la tour Bidouane. Ce brûlot rempli d’explosifs aurait pu provoquer des dégâts considérables si les courants ne l’avaient pas poussé vers la haie de récifs séparant l’actuel Fort National des remparts.

    Echouée sur les rochers, la machine a explosé ne faisant qu’un seul mort : un chat. Toujours prompts à railler les anglais, les malouins ont conservé la mémoire de l’événement en appelant ainsi cette rue."


    Ah! ces anglais!!!

     


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